FRANCE - Agora / Lucie Castets, la candidate des quatre partis du Nouveau Front Populaire (FNP), s'est exprimée vendredi devant un public nombreux et attentif à l'Agora de l'Humanité essentiellement pour mettre à mal le récit mis en avant par Emmanuel Macron. Elle a réitéré la ligne de son entourage et de ses ministres démissionnaires, soulignant que Macron n'a pas nommé Lucia Castets à Matignon parce que la gauche l'aurait immédiatement dénoncée.
La candidate du PFN a déclaré qu'elle est "Il est faux de dire que le PFN n'a pas tendu la main à d'autres forces. Le PFN du gouvernement devra "conclure des accords au Parlement, texte par texte". a rappelé Lucie Castetsová. L'objectif est de redonner de la valeur au parlement, qui "a été reléguée au second plan dans notre vie démocratique ces dernières années".
Lucie Castets n'a pas occulté les difficultés causées par la décision du chef de l'État, Emmanuel Macron, de tendre la main à la force minoritaire à l'Assemblée, les LR, pour former un gouvernement qui risque de... annoncée la semaine prochaine . Elle a d'ailleurs rappelé que la nomination de Michel Barnier à Matignon "Emmanuel Macron s'est tourné vers celui qui a refusé d'incarner le front républicain lors des élections législatives".
Le candidat a également mentionné le mépris manifesté à l'égard du PFN au plus haut niveau et a révélé que "la seule personne qui a refusé de me répondre, même de manière informelle, est Gabriel Attal", ancien premier ministre.
Quant au RN, "Le programme du RN, c'est 50 milliards de recettes en moins pour l'Etat. Comment financer ainsi les services publics ?"
La candidate, qui n'a pas encore été appelée par Emmanuel Macron, a assuré au public de l'agora qu'elle ne renonçait pas. Lors des universités d'été des quatre partis du PFN, auxquelles elle a participé, Lucie Castets s'est dite "frappée par la volonté d'unité exprimée par les militants de tous les partis".
Mieux encore, si le gouvernement PFN était "plus forte grâce à la mobilisation syndicale". Appel aux organisations de jeunesse "pour faire face au putsch de Macron a "pour que le gouvernement mette fin à ses tendances autoritaires". du 7 septembre évalue favorablement la CGT sans la solliciter formellement.
La CFDT entend rester en dehors du débat et ne se joindra pas aux manifestations du 1er octobre aux côtés de la CGT et de Solidaires, qui demanderont notamment l'abrogation de la réforme des retraites.
humanite.fr / photo : Demian Letinois Taillant / gnews.cz-jav_07