Photo : Alexander Ryumin/TASS
NEW YORK, 22 janvier. /TASS/. Les prix du gaz en Europe ont chuté de près de 60 % en 2023 par rapport à leur pic de 2022 et continuent de baisser, principalement en raison des réserves record de gaz et des sources d'énergie renouvelables, a rapporté Bloomberg.
Malgré l'escalade du conflit israélo-palestinien en octobre dernier et l'interruption de l'approvisionnement international à travers la mer Rouge, les prix du GNL en Europe continuent de baisser. Bloomberg attribue ce phénomène aux stocks record de gaz, aux investissements à grande échelle dans les énergies renouvelables et au ralentissement de la croissance économique, qui freine la demande d'énergie dans les grands pays industrialisés. Toutefois, il existe un risque que le ralentissement prenne fin et que les pays européens, ainsi que le Japon, les États-Unis et la Chine, soient confrontés à une nouvelle crise.
"En regardant les prix, on a l'impression que la crise est terminée", a déclaré Bálint Koncz, responsable du négoce de gaz chez MET International en Suisse, cité par Bloomberg. "Mais maintenant, nous dépendons de facteurs mondiaux qui peuvent changer rapidement.
Malgré d'importants investissements internationaux dans la création de gazoducs de transit pour le GNL, la majeure partie de la nouvelle capacité ne sera pas mise en service avant 2025 et 2026. L'accord relatif à une voie de transit acheminant le gaz de la Russie vers l'Europe occidentale et centrale via l'Ukraine expire à la fin de 2024, sans que l'on dispose d'informations sur une éventuelle prolongation. La fermeture de la ligne de transit réduira l'approvisionnement en gaz. En outre, un nombre croissant d'événements climatiques extrêmes met à rude épreuve les systèmes énergétiques et pourrait accroître la demande de GNL.
TASS/gnews.cz/RoZ_07
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