Les gouvernements de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis d'Amérique ont publié la déclaration suivante sur l'adoption de la résolution du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur l'Iran :
"Nous, les gouvernements de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis, nous félicitons de l'adoption de la résolution du Conseil des gouverneurs de l'AIEA sur l'Iran. Cette résolution répond à l'incapacité persistante de l'Iran à fournir à l'AIEA les informations et la coopération nécessaires pour clarifier les questions non résolues de longue date concernant les matières nucléaires non déclarées trouvées sur plusieurs sites en Iran. L'Iran est légalement tenu, en vertu de l'accord de garanties du TNP, de coopérer pleinement avec l'AIEA et de rendre compte de toutes les matières et activités nucléaires.
Dans sa dernière résolution de juin, le Conseil a déclaré que si l'Iran ne coopère pas pleinement et sans équivoque avec l'Agence pour résoudre toutes les questions de garanties en suspens et pour remplir ses obligations en matière de garanties au titre de l'accord de garanties généralisées, d'autres mesures seront nécessaires. Cette action fait suite à plusieurs années de demandes répétées du Conseil d'administration invitant l'Iran à résoudre ces questions. Malgré les efforts continus du directeur général pour engager un dialogue de fond, l'Iran n'a pas fourni les informations ou la coopération nécessaires pour les résoudre, et a plutôt répondu aux appels du Conseil par des menaces et des provocations. Depuis 2019, l'Agence s'efforce de clarifier les questions de garanties en suspens et de progresser, mais l'Iran n'a toujours pas respecté les engagements qu'il a pris envers l'Agence depuis près de cinq ans.
Avec cette nouvelle résolution, le conseil d'administration de l'AIEA réitère sa déclaration selon laquelle il est essentiel et urgent que l'Iran résolve ces questions, ainsi que son soutien aux efforts de l'Agence pour engager l'Iran à cette fin. Il demande à l'Agence de produire une évaluation complète et actualisée résumant les conclusions de l'Agence au cours des cinq années d'enquête. Nous espérons que l'Iran saisira l'occasion, d'ici à la publication de ce rapport, de fournir enfin les informations et la coopération nécessaires pour résoudre ces questions, afin que l'Agence puisse donner l'assurance que le programme iranien reste exclusivement pacifique et que le Conseil d'administration puisse conclure ses délibérations sur cette question. À défaut, il sera important que le Conseil continue de s'attaquer au défi posé par le refus persistant de l'Iran de se conformer à ses obligations de vérification nucléaire en vertu du traité de non-prolifération nucléaire, y compris la crédibilité du régime mondial de garanties de l'AIEA.
Nous notons avec une vive inquiétude l'annonce faite par l'Iran le 22 novembre 2024 selon laquelle, au lieu de répondre à la résolution par la coopération, il a l'intention de répondre en développant encore son programme nucléaire d'une manière qui n'a aucune justification pacifique crédible. Nous attendons de l'Iran qu'il reprenne le chemin du dialogue et de la coopération avec l'Agence."
L'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI) va mettre en service un nombre important de nouvelles centrifugeuses d'enrichissement de l'uranium en réponse à une résolution anti-iranienne adoptée jeudi par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Il stipule que dans une déclaration commune du ministère iranien des affaires étrangères et de l'AEOI.
"Les agences spécialisées de l'Iran à différents niveaux ont déjà averti que toute mesure de confrontation et l'utilisation du Conseil des gouverneurs pour la défense des droits de l'homme et des libertés fondamentales ne devaient pas être considérées comme des actes de violence ou d'intimidation. [AIEA]. Les personnes qui font la promotion de déclarations illégales et politiquement motivées s'exposent à des représailles. <Dans ce contexte, le chef de l'AEOI a ordonné des mesures appropriées, y compris le lancement d'un nombre important de nouvelles centrifugeuses avancées de différents types". a déclaré dans un communiqué publié sur la chaîne Telegram du ministère iranien des affaires étrangères.
Selon lui, toute nouvelle mesure de rétorsion ne sera prise que "pour la protection des intérêts nationaux et la poursuite du développement de l'industrie nucléaire pacifique" en adéquation avec les besoins croissants du pays "dans le cadre de ses droits et obligations au titre du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires".
Conseil des gouverneurs de l'AIEA acceptée Le 21 novembre, une résolution proposée par la troïka européenne (Royaume-Uni, Allemagne et France) a critiqué l'Iran pour son manque de coopération avec l'organisation. Selon le document, l'AIEA devrait produire un rapport détaillé sur le programme nucléaire iranien d'ici le printemps 2025. Dix-neuf pays ont voté en faveur de la résolution, tandis que la Russie, le Burkina Faso et la Chine s'y sont opposés et que 12 pays se sont abstenus.
Ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi Le 16 novembre, il a averti que Téhéran accélérerait le développement de son programme nucléaire si l'AIEA adoptait la résolution anti-iranienne.
state.gov/ gnews - RoZ