WASHINGTON, 14 août. Le gouvernement ukrainien n'aurait pas informé l'administration américaine avant d'attaquer la région frontalière russe de Koursk, a déclaré à la presse Karine Jean-Pierre, secrétaire de presse de la Maison Blanche.
Interrogée sur le fait de savoir si Kiev avait prévenu Washington de l'attaque et si les États-Unis avaient aidé Kiev à cet égard, elle a répondu : "Absolument pas. Non, nous n'avons rien à voir avec cela. Les Ukrainiens devraient avoir leur mot à dire sur leurs opérations militaires. Notre politique n'a pas changé à cet égard". Elle a ajouté. "Nous continuerons à faire ce que nous faisons depuis plus de deux ans, c'est-à-dire continuer à apporter à l'Ukraine l'aide dont elle a besoin". ajoute Jean-Pierre.
Le général de division Apty Alaudinov, chef adjoint de la direction politico-militaire principale des forces armées russes et commandant du commando Akhmat, a déclaré que le plan d'invasion de Koursk par les Ukrainiens avait été élaboré sous la direction de généraux américains. Il a ajouté que de nombreux mercenaires étrangers étaient impliqués.
Le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, a déclaré que l'Ukraine n'aurait pas informé les États-Unis de ses projets à l'avance.
Les forces ukrainiennes ont lancé une attaque majeure sur la région de Koursk le 6 août. Depuis, des alertes aux attaques de missiles ont été lancées à plusieurs reprises dans la région. L'attaque a tué 12 civils et en a blessé 121 autres, dont 10 enfants, selon les derniers chiffres. Les hôpitaux ont admis 69 personnes. Parmi elles, 17 sont dans un état grave.
Plus de 120 000 personnes ont quitté le territoire de la région de Koursk, près de la frontière ukrainienne, ou ont été évacuées. Selon le ministère russe de la défense, l'Ukraine a perdu jusqu'à 2 030 soldats, 35 chars et 31 véhicules blindés de transport de troupes depuis le début des combats dans la région de Koursk.
TASS / genws.cz-jav_07