Photo : ods.cz/army.cz
Le ministère de la défense et l'Agence de coopération intergouvernementale en matière de défense (AMOS) se sont engagés dans l'assistance militaire à l'Ukraine immédiatement après le début de l'agression russe. Avant tout, nous soutenons l'expansion de la capacité de production de l'industrie nationale de la défense. Mais en même temps, jusqu'à ce que ces capacités soient maximisées, nous travaillons sur diverses formes d'approvisionnement en munitions d'artillerie, où la partie tchèque a négocié la possibilité pour les pays donateurs d'acheter des munitions dans des pays tiers.
Compte tenu du besoin aigu de munitions d'artillerie en Ukraine, la République tchèque a élargi l'initiative et proposé à d'autres États alliés d'y participer. Le succès de l'effort visant à aider l'Ukraine à se défendre contre l'agression russe repose sur la discrétion à l'égard des pays partenaires ; nous ne pouvons donc pas préciser la quantité de munitions à acheter, le calendrier de leur livraison, le coût estimé, ni les pays d'origine et de parrainage.
Nous ne pouvons qu'affirmer de manière générale que les munitions seront achetées dans des pays non européens. Plus de 15 pays se sont engagés à financer le projet. Sur la base des informations publiquement disponibles, nous pouvons confirmer qu'il s'agit de la Belgique, des Pays-Bas, du Canada et de l'Allemagne. La publication éventuelle du montant de leur contribution promise relève de la compétence de chaque pays.
"La rapidité avec laquelle nous parvenons à réunir l'argent nécessaire est remarquable. L'initiative se poursuit, nous cherchons continuellement d'autres moyens d'obtenir des munitions d'origine occidentale et orientale. Il est nécessaire d'utiliser le potentiel de cette large coalition", a déclaré Jana Černochová, ministre de la défense. "Nous avons été l'un des premiers pays, sinon le premier, à fournir à l'Ukraine des lance-roquettes, des chars, des obusiers et des hélicoptères d'attaque. C'était à une époque où d'autres pays hésitaient encore en raison de leurs craintes quant à la réaction de la Russie. Lorsqu'il est apparu clairement que les efforts de l'Europe pour fournir les munitions promises ne seraient pas couronnés de succès, nous avons été les premiers à proposer une initiative en matière de munitions, nous plaçant une fois de plus à l'avant-garde de l'aide à l'Ukraine", a-t-elle ajouté.
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