Le président roumain Klaus Iohannis démissionnera le 12 février, a-t-il écrit. dans une déclaration sur Facebook:
La procédure de suspension du Président a été lancée aujourd'hui au Parlement roumain. Il s'agit d'une mesure inutile, car dans quelques mois, après l'élection d'un nouveau président, je ne serai de toute façon plus en fonction. Elle est injustifiée car je n'ai jamais, je dis bien jamais, violé la Constitution. Et c'est une approche nuisible parce que tout le monde perd, personne ne gagne. Dans quelques jours, le Parlement roumain voterait ma destitution et la Roumanie serait en crise, car un référendum serait organisé pour démettre le président de ses fonctions. Tout ce processus aura des répercussions internes et, malheureusement, externes.
Sur le plan interne, le référendum aura un impact très négatif. La société sera divisée, certains seront d'accord, d'autres non. Tout le débat tournera autour des aspects négatifs. Toute la société sera dans la confusion. Il n'y aura pas de discussion sur les prochaines élections présidentielles. Il n'y aura pas de discussion sur la façon dont la Roumanie va continuer. Les candidats ne pourront même pas présenter leurs idées dans cet amalgame négatif.
Les externalités seront permanentes et très négatives. Absolument aucun de nos partenaires ne comprendra pourquoi la Roumanie rappelle son président alors que la procédure d'élection d'un nouveau président a déjà commencé. Absolument personne ne comprendra l'intérêt d'une telle démarche si le Président actuel va de toute façon partir. En termes roumains, nous serons effectivement la risée de tous.
Pour épargner à la Roumanie et au peuple roumain cette crise, cette évolution insensée et négative, je démissionne de mon poste de président de la Roumanie. Je quitterai mes fonctions après-demain, le 12 février. Que Dieu bénisse la Roumanie !
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