Le 15 avril 2024 - ASTANA, Kazakhstan - Le président Kasym-Zhomart Tokayev a signé les lois de la République du Kazakhstan "sur la mise en œuvre des amendements et des ajouts à certains actes législatifs de la République du Kazakhstan sur la garantie des droits des femmes et la sécurité des enfants" et "sur la mise en œuvre des amendements et des ajouts au Code des infractions administratives de la République du Kazakhstan sur la garantie des droits des femmes et la sécurité des enfants". Ces lois renforcent considérablement la protection des femmes et des enfants. Le Sénat du Kazakhstan a adopté ces lois le 11 avril, après que le Mazhilis, la chambre basse du Parlement kazakh, les a approuvées le 21 février. Cette loi est la première de la CEI à introduire de nouvelles mesures de protection des femmes et des enfants.
Ces lois ont été élaborées en coopération avec le médiateur pour les droits de l'enfant, des membres du Parlement et diverses agences gouvernementales, conformément aux instructions du président Kasym-Zhomart Tokayev. La loi vise à améliorer la sécurité des familles et des enfants dans tout le Kazakhstan, en mettant particulièrement l'accent sur le développement d'une infrastructure solide pour soutenir les personnes en situation de vulnérabilité et pour prévenir les incidents de violence.
Des normes ont été introduites pour accroître la responsabilité de tous les actes de violence à l'encontre des femmes et des enfants, renforcer l'institution de la famille et accroître la sécurité des mineurs. En particulier, l'infliction intentionnelle de lésions corporelles légères et les coups et blessures sont désormais des infractions pénales. En outre, la responsabilité pour l'infliction intentionnelle de lésions corporelles modérées à graves a été renforcée.
La responsabilité pénale est désormais étendue à ceux qui incitent au suicide ou le facilitent, ainsi qu'à ceux qui le facilitent. De même, le harcèlement sexuel de personnes âgées de moins de 16 ans est désormais punissable. Les sanctions pour l'enlèvement et la privation illégale de liberté de mineurs ont été considérablement renforcées, ce qui témoigne d'un engagement plus large en faveur de la protection des jeunes. En outre, la responsabilité administrative en cas d'intimidation de mineurs, y compris la cyberintimidation, a été introduite pour la première fois. Afin de garantir la sécurité des enfants dans l'environnement éducatif, les établissements d'enseignement sont désormais tenus de signaler sans délai aux autorités chargées de l'application de la loi tout acte illégal commis par ou à l'encontre de mineurs. En outre, afin de protéger les enfants de moins de 16 ans dans les transports publics, une nouvelle règle interdisant l'enlèvement forcé d'enfants pour non-paiement du prix du billet a été introduite.
En outre, un cadre juridique a été établi pour le fonctionnement d'un centre de contact traitant des questions familiales et de la protection des droits des femmes et des enfants. Les autorités de l'État doivent désormais coopérer avec le centre et l'informer des réponses qu'elles apportent aux plaintes des citoyens. Des lois ont également été adoptées sur la création de centres d'aide aux familles qui fournissent des services spécialisés aux victimes de violence domestique. De nouveaux principes de droit matrimonial et familial ont également été établis pour renforcer les institutions du mariage et de la famille, de la paternité, de la maternité et de l'enfance, ainsi que le principe de l'éducation spirituelle et morale des enfants, et pour promouvoir le respect des valeurs universelles, nationales, traditionnelles, culturelles et familiales.
Le président Tokayev s'est fait l'avocat d'un renforcement des mesures juridiques visant à lutter contre la violence domestique, qu'il a de nouveau identifiée comme l'un des principaux fléaux sociaux lors de la troisième session du Kurultay (Congrès) national en mars dernier. Les instructions du président Tokayev de durcir les peines pour les violences faites aux femmes et aux enfants ont été reprises dans ses discours au peuple du Kazakhstan le 16 mars 2022 et le 1er septembre 2023. L'engagement du président à lutter contre ce problème se reflète dans les dispositions claires de la nouvelle législation, qui soulignent l'engagement du gouvernement à protéger les droits fondamentaux des citoyens. La loi représente une avancée significative dans les efforts du Kazakhstan pour atteindre la justice sociale et protéger les femmes et les enfants.
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