Tu penses que c'est le cas ? Et vous pensez que vous vous en sortez bien ?

Si nous voulons changer quelque chose dans notre vie, faire face à une situation différemment - d'une nouvelle manière, l'esprit résistera beaucoup et créera des scénarios catastrophiques. La peur ! Parce qu'il n'a pas de nouvelle solution dans sa base de données. On a appris à la civilisation occidentale, dès le plus jeune âge, à développer l'esprit. "Réfléchis avec ta tête ! A quoi ça sert !" C'est ainsi que nous perdons peu à peu la capacité de percevoir, de sentir et de penser. C'est pourquoi nous devons apprendre autant, c'est-à-dire remplir la banque de données autant que possible pour que l'esprit ait suffisamment de données.

L'esprit fait partie intégrante de notre être et nous pourrions probablement trouver une liste interminable de situations où il est très nécessaire. Oui, il l'est. Mais il y a aussi des situations où il rend la vie très difficile. Car il est purement analytique et ne fonctionne qu'avec le connu. En fait, nous pourrions comparer l'esprit à un ordinateur qui génère des réponses sur la base d'expériences antérieures mémorisées.

L'ESPRIT ÉVALUE ET ÉVALUE

Vous vous promenez avec un petit enfant et il voit un moineau. Il pousse un cri de joie : "Pipi". Ses petits yeux s'illuminent et il observe le petit animal duveteux. Il dévore ses moindres mouvements. Il rit aux éclats lorsque le moineau saute. Le petit enfant n'a pas de données pertinentes dans sa base de données mentale. Il se contente d'observer avec son cœur et de vivre le présent. Et cette présence le remplit de bonheur et de joie.
Nous, adultes "intelligents", expliquons immédiatement à l'enfant qu'il s'agit d'un moineau. Un oiseau commun et même inutile. Nous alimenterons la base de données avec les données nécessaires. Et qu'est-ce que cela change dans la vie de l'enfant ?
Nous allons de nouveau nous promener. L'enfant voit un moineau. Il dit : "Moineau". Il est félicité pour son travail exemplaire avec la base de données. Malheureusement, la rencontre avec le moineau s'arrête là. Le mental a pris le contrôle de la situation. Le cœur se tait.
Répondez vous-même à la question de savoir comment nos données "intelligentes" ont enrichi la vie d'un enfant...

"Penser, c'est juger. Vous voyez quelque chose et vous le jugez. Soit vous appréciez quelque chose, soit vous le rejetez." (OSHO)

Vous voyez une fleur, vous dites qu'elle est belle ou qu'elle n'est pas belle. Vous commencez à juger ses qualités et ses caractéristiques. Votre esprit envoie immédiatement une requête à la base de données et renvoie les valeurs qui correspondent à la fleur. L'analyse commence. Les données du passé sont introduites dans le présent et façonnées par lui. Dès que le passé entre dans le présent, vous avez manqué le présent. Si vous dites "Cette fleur est belle", il s'agit d'une expérience passée. Vous l'avez connue, vous l'avez jugée. Vous avez exprimé ses qualités avec des mots. Les mots sont un jugement. Maintenant, vous ne voyez plus la fleur. Entre vous et la fleur se dresse votre jugement sur sa beauté. Votre expérience passée.

REGARDER. AMOUR.

Vous tomberez amoureux. C'est un sentiment magnifique. Le sentiment d'avoir un être qui est entré dans votre vie et qui vous a donné envie d'ouvrir votre cœur au maximum. Et ce puissant flux d'Amour à travers votre cœur a provoqué cet état euphorique, l'état de tomber amoureux. Votre bien-aimé se tient devant vous. Et voilà qu'il arrive : Il est beau ! Il est attentif ! Il est attentionné ! Il est... Et c'est fait ! Entre vous et votre bien-aimé, il y a votre évaluation - "Le garçon de l'affiche". Que se passe-t-il ensuite ? Votre chéri commence à se cacher derrière l'affiche. Il commence à le détruire. En criant : "Bonjour ! Je suis là !" Jusqu'à ce qu'il le fasse enfin. Et que va-t-il entendre maintenant ? "Tu as complètement changé ! Je ne te connais pas comme ça !" Et nous fermerons nos cœurs pour faire bonne mesure. Pourtant, notre cher et tendre ne faisait que souligner l'écran que votre esprit a dressé entre vous.

Qu'en est-il ? Exactement ce que la méthodologie orientale enseigne. Observez ! Pas d'analyse.

"Si vous analysez, vous tournez en rond. Si vous observez, vous sortez du cercle". (OSHO)

Si je vous dis : "Regardez la fleur, mais ne pensez pas", vous n'avez pas le droit de parler. Que pouvez-vous faire alors ? Vous pouvez simplement être un observateur. Si vous êtes présent sans penser, si vous regardez simplement quelque chose, c'est de l'observation. L'observation est donc une conscience passive. La pensée est active, vous faites quelque chose. Quoi que vous voyiez, vous en faites quelque chose. Vous n'êtes pas seulement passif, vous n'êtes pas seulement un miroir - vous faites quelque chose. Et une fois que vous faites quelque chose, vous avez déjà changé cette chose. Cette chose n'existe plus dans votre vie. Elle n'existe qu'en tant que projection de votre esprit. L'observation est l'expérience de l'être pur. C'est vous et c'est la fleur. En observant, vous avez la possibilité de faire l'expérience du présent, de rencontrer la fleur, de devenir elle.

Il en va de même pour notre bien-aimé. Il n'y a pas grand-chose à expliquer ici.

Nos plus beaux moments sont ceux où nous nous tenons silencieusement dans les bras l'un de l'autre ou lorsque nous nous tenons la main en silence.

Il suffit d'être. Regarder. Juste ressentir. Ne faire qu'un. Ah !

Pour vivre, observer, être dans le présent... laissez tomber les mots. Quand vous mangez, mangez sans paroles. Lorsque vous partez, partez, ne parlez pas. Partez, même pour quelques secondes, et vous verrez un autre monde - un monde sans mots, un monde réel, pas le monde de l'esprit que l'on a créé en soi. Appréciez le "ici et maintenant" !

Je vous souhaite de belles journées.

Article publié avec l'aimable autorisation du magazine Sphere

DIOCHI  

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